Le but premier du texte informatif est de fournir des
informations précises sur un sujet. On produit un texte informatif lorsqu’on veut apprendre du
nouveau au lecteur. L’auteur du texte informatif présente des faits tout en
restant neutre et en ne donnant pas son opinion personnelle. Il ne s’agit pas
non plus d’analyser le sujet ou de chercher à l’expliquer. Fondamentalement, le
texte informatif répond à 6 questions : qui?, quoi?, où?, quand?, comment?, pourquoi? (la réponse à cette
dernière question demeure en surface par rapport texte explicatif). Ce type de
texte est prédominant dans les articles de presse. Lire un journal, c’est
principalement lire des textes informatifs. Dans le texte informatif, il n’y a
pas de traces d’énonciateur. Le lexique est lié spécifiquement au sujet
du texte. La typographie du texte informatif va aussi mettre en valeur
les définitions, le lexique spécialisé et les exemples.
Textes informatifs
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(1) Il est probable que les chevaliers d'autrefois, impulsifs, habitués à la guerre et aux duels et qui se jetaient à corps perdu dans les mêlées, étaient moins conscients que les soldats du XXe siècle des dangers du combat, et donc moins accessibles à la peur. (2) À notre époque, en tout cas, la peur devant l'ennemi est devenue la règle. (3) De sondages effectués dans l'armée américaine en Tunisie et dans le Pacifique, au cours de la seconde guerre mondiale, il ressort que 1% seulement déclara n'avoir jamais eu peur. (4) D'autres sondages réalisés chez les aviateurs américains pendant le même conflit et, auparavant, chez les volontaires de l'Abraham Lincoln Brigade lors de la guerre civile espagnole, ont donné des résultats comparables. (Jean Delumeau, La Peur en Occident, Paris, Fayard, 1978) |
Exploitation
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Travail de rédaction
La structure du texte de Delumeau est donc la suivante:
Maintenant,
en utilisant les informations suivantes, pas nécessairement dans l'ordre, et
pas nécessairement tous les mots, rédigez un texte bien structuré qui
(1) s'inspire de la structure du texte de Delumeau, sans être identique; (2)
contient une opposition; (3) contient une phrase-résumé.
On sait
que (a) certains fruits contribuent à protéger des cancers (b) les poissons
gras permettent de se prémunir de l’infarctus (c) les fruits secs comme les
amandes ou les noix sont bons pour le cœur (d) le vin rouge, bu à
raison de deux verres par jour, protège des maladies cardio-vasculaires.
Hippocrate,
le médecin de l'antiquité, disait que les aliments devaient aussi être des
médicaments. Nos ancêtres avaient deviné les bienfaits de l’huile de
foie de morue.
Les
Européens du Sud ont moins de maladies cardio-vasculaires, de cancers, de
problèmes d’ostéoporose, de maladie d’Alzheimer ou encore de diabète.
Dans les
années 1950 un épidémiologiste américain, Ancel Keys, s’intéresse à
l’exceptionnelle bonne santé des Méditerranéens.
Les
Américains parlent du French paradox.
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